Σάββατο 29 Μαρτίου 2014

LA TABLE ILIAQUE



Ο ΠΙΝΑΚΑΣ ΤΗΣ ΙΛΙΑΔΟΣ ανακαλύφθηκε το τον 17ο αιων. στα ερείπια  ενός ναού στην οδό  APPIENNE ΡΩΜΗ


Des scènes empruntées aux poèmes homériques et aux autres poèmes épiques figurent sur les peintures des vases grecs depuis le VIIe siècle au moins, et il ne manque pas de témoignages littéraires pour attester que de tels sujets étaient également courants sur des oeuvres d'art de plus grand prix, par exemple le coffre de Cypselos. Pourtant il a fallu attendre l'époque hellénistique pour voir couramment apparaître des ensembles de scènes épiques suivant le fil de l'histoire, comme en poésie. Jusque là, l'artiste se souciait peu de sa source littéraire ou de l'ordre des épisodes. A l'époque hellénistique au contraire, il était devenu un illustrateur suivant scrupuleusement les poèmes.
L'un des premiers cycles de peintures épiques à être attesté est la mosaïque du vaisseau d'Hiéron (248 av.JC), qui représentait toute l'Iliade. Le peintre Theon (ou Theoros) peignit une guerre de Troie en plusieurs tableaux qui par la suite furent transportés à Rome. Une série de fresques découvertes dans une maison de l'Esquilin en 1848 donne une bonne idée de ce que pouvaient être de telles peintures. Elles représentent des scènes des récits d'Ulysse à Alcinoos dans l'Odyssée : Circé, les Cyclopes, les Lestrygons, la descente chez Hadès. Des scènes inspirées de ces cycles étaient aussi très appréciées comme ornements de coupes en métal ou en céramique. De nombreux "bols homériques" à glacis rouge de Samos ont été découverts et étudiés par le professeur Robert (50tes Winckelmannsfestprogram 1890, pp. 1-96, "Homerische Becher"). Ils sont décorés de scènes de l'Iliade, de l'Odyssée, de l'Ethiopide, de la Petite Iliade, de l'Iliou Persis et du cycle thébain, avec des inscriptions indiquant le nom des héros et des citations du poète. De telles oeuvres d'art, inspirées par la mode littéraire de l'époque, inspiraient en retour la littérature. Chez Virgile, les images de la guerre de Troie semblent trouver leur origine dans de telles peintures, au moins autant que dans la littérature. Quand Enée visite le temple de Junon à Carthage, "videt Iliacas ex ordine pugnas", une citation qui pourrait tout aussi bien s'appliquer au poète lui-même.
La Table Iliaque a pour titre ΤΡΩΙΚΟΣ (sc. πίναξ) et propose une suite encyclopédique de scènes de la guerre de Troie, tirées de la Destruction de Troie de Stésichore (ΙΛΙΟΥΠΕΡΣΙΣ ΚΑΤΑ ΣΤΗΣΙΧΟΡΟΝ), l'Iliade d'Homère (ΙΛΙΑΣ ΚΑΤΑ ΟΜΗΡΟΝ), l'Ethiopide d'Arctinos de Milet (ΑΙΘΙΟΠΙΣ ΚΑΤΑ ΑΡΚΤΙΝΟΝ ΤΟΝ ΜΙΛΗΣΙΟΝ), et de la Petite Iliade de Lesches de Pyrrha (ΙΛΙΑΣ Η ΜΙΚΡΑ ΛΕΓΟΜΕΝΗ ΚΑΤΑ ΛΕΣΧΗΝ ΠΥΡΡΑΙΟΝ).
Elle a une composition architecturale. Deux piliers (dont celui de gauche a été brisé) se dressent sur une base et constituent un cadre pour la Destruction de Troie. Au-dessus, dans une frise, des scènes du chant I de l'Iiade. Il y avait à gauche des scènes des chants II à XII, les douze autres livres occupant la partie de droite. Sur la base, au centre, des scènes de l'Ethiopide. Toutes ces scènes sont assorties d'inscriptions indiquant les noms des personnages et les épisodes principaux.
Sur le pilier subsistant se trouve un résumé des chants VII et suivants, sauf les chants XIII, XIV et XV. Il commence par οἱ δ’ Ἀχαιοὶ τ(ε)ῖχός τε καὶ τάφρον ποιοῦνται περὶ τὰς ναῦς. Ἀμφοτέρων δ’ αὐτῶν ἐξοπλισθέντων καὶ μάχην ἐν τῷ πεδίῳ συναψάντων οἱ Τρῶες εἰς τὸ τ(ε)ῖχος τοὺς Ἀχαιοὺς καταδιώκουσιν καὶ τὴν νύκτ’ ἐκείνην ἐπὶ ταῖς ναυσὶν ποιοῦνται τὴν ἔπαθλιν κ.τ.λ.. Le pilier perdu donnait le résumé des chants précédents.
Une inscription sur la base qui supporte le pilier donne le nom de l'artiste :
ὦ φίλε παῖ, Θεο]δώρηον μάθε τάξιν Ὁμήρου
ὄφρα δαεὶς πάσης μέτρον ἔχῃς σοφίας


"Apprends, cher enfant, l'arrangement d'Homère par Théodoros,
pour que cette leçon te permette de prendre la mesure de toute sagesse,"
une maxime qui rappelle celle d'Horace disant d'Homère : "Qui quid pulchrum, quid turpe, quid utile, quid non, planius ac melius Chrysippo et Crantore dicit," Epp. 1, 2, 3, 4. Il n'y a pas à douter de la restitution du nom Theodoros, qui doit être celui que mentionne Strabon comme l'auteur d'un traité, dans sa liste des hommes célèbres de Pergame (XIII. 4)
Il n'est pas facile de dire avec certitude à quel usage pouvait bien être destinée la Table. Jahn supposait un usage pédagogique, mais elle est de si petit format qu'elle ne pouvait servir qu'à un enfant à la fois. En outre, même inachevée, c'est une oeuvre de qualité, avec des scènes copiées à partir d'originaux célèbres, et qui semble donc trop ambitieuse et précieuse pour supporter les rudes manipulations d'une utilisation scolaire. Elle devait plus vraisemblablement servir de panneau ornemental dans une bibliothèque ou un coffret. Dans ce cas, il s'agirait du plus ancien exemple d'usage de tablettes encadrées, si courantes au Moyen Age, représentant des scènes de la Bible et des légendes, et d'un format adapté aux dévotions privées. Comme les triptyques médiévaux, elle a un rapport indiscutable avec les enluminures de la même période, proposant une sorte de galerie de peinture des représentations les plus célèbres de scènes classiques.
Voici la disposition des scènes : l' Ilioupersis au centre.

Une vue cavalière de Troie avec ses remparts crénelés, ses tours et une porte unique. A l'intérieur, on voit le temple d'Athéna au milieu des maisons de la ville, et son enceinte encadrée de part et d'autre par une longue colonnade. Dans la cour, les Grecs sortent du cheval de bois (ΔΟΥΡΗΟΣ ΙΠΠΟΣ) et ont déjà commencé le massacre. Sur les marches du temple lui-même, Ajax tire Cassandre par les cheveux, alors qu'elle implore vainement la protection de la déesse. Un archer troyen caché derrière le temple tend son arc en direction d'Ajax. A l'extérieur de l'enceinte, d'autres Grecs, qui attendaient aux portes, accourent pour combattre.
(Μία άποψη της Τροίας με οδοντωτές επάλξεις, πύργους και μία πόρτα. Στο εσωτερικό, μπορεί να δεί κάποιος το Ναό της Αθηνάς στην μέση από σπίτια της πόλης και  που πλαισιώνεται εκατέρωθεν από μια μακρά κιονοστοιχία . Στον προαύλιο χώρο, οι Έλληνες  βγαίνουνέξω από το ξύλινο άλογο (ΔΟΥΡΕΙΟΣ ΙΠΠΟΣ) και έχουν ήδη αρχίσει τη σφαγή. Στα βήματα του ίδιου του ναού, ο Αίαντας αρπάζει από τα μαλλιά την Κασσάνδρα, ενώ  αυτή μάταια εκλιπαρεί την προστασία της θεάς. Ένας τοξότης Tρώας  κρυμμένος πίσω από το ναό, τεντώνει το τόξο  του προς αυτόν.. Έξω από το τείχος, άλλοι Έλληνες, οι οποίοι περίμεναν στις πύλες, σπεύδουν να πολεμήσουν)

En-dessous, la cour du palais de Priam est entourée d'une colonnade. Priam, assis sur l'autel, est tué par Néoptolème, pendant qu'Hécube, à ses côtés, est violemment tirée par un Grec. A terre gisent les cadavres d'Astyanax et de l'une des filles de Priam. 
( Στην κάτω εικόνα , η αυλή του παλατιού του Πριάμου περιβάλλεται από κιονοστοιχία. Ο Πρίαμος, καθισμένος στο βωμό, σκοτώνεται  από τον Νεοπτόλεμο, ενώ η  Εκάβη δίπλα του   έλκεται βίαια από έναν Έλληνα. Στην γη βρίσκεται το νεκρό σώμα του  Αστυάνακτα και μιας κόρης του Πριάμου.

Il y a deux temples à l'extérieur du palais. A droite celui d'Aphrodite (ΙΕΡΟΝ ΑΦΡΟΔΙΤΗΣ) devant lequel Ménélas fait le geste de tuer Hélène (qui sera sauvée à la dernière minute par Aphrodite). Devant l'autre temple, non identifié, un Grec tue une jeune fille près d'un autel. En dessous, Enée (ΑΙΝΗΑΣ) et un prêtre s'enfuient avec les Pénates, pendant qu'à droite (ΑΙ--Α) est emmenée par ses petits-fils Démophon (ΔΗ--) et Acamas qui l'ont reconnue et la sauvent de l'esclavage.
Au centre de la muraille, la porte Scée par laquelle sort Enée (ΑΙΝΗΑΣ) conduit par Hermès (ΕΡΜΗΣ), portant son père (ΑΓΧΕΙΣΗΣ) et les Pénates, et tenant par la main Ascagne (ΑΣΚΑΝΙΟΣ) tandis que Créüse suit en pleurant.








Υπάρχουν δύο ναοί έξω από το παλάτι . Δεξιά ένας της  Αφροδίτης ( ΙΕΡΟΝ ΑΦΡΟΔΙΤΗΣ ), στην οποία ο Μενέλαος έκανε τη χειρονομία να σκοτώσει την Ελένη ( που θα σωθεί την τελευταία στιγμή από την Αφροδίτη ) . Μπροστά από το άλλο ναό, αγνώστων στοιχείων , ένας Έλληνας σκοτώνει ένα νεαρό κορίτσι κοντά σε ένα βωμό . Παρακάτω , ο Αινείας ( ΑΙΝΗΑΣ ) με έναν ιερέα φεύγει   .Προς τα δεξιά  η Αιθρα ( ΑΙ - Α ) οδηγείται  από τα εγγόνια της του  γιου της Δημοφώντα ( ΔΗ - ) και Aκάμαντα  που την αναγνωρίζουν και την γλυτώνουν από την δουλεία .Στο κέντρο του τοίχου , η πόρτα " Σκαιές Πύλες"  από την οποία βγαίνει  ο   Αινείας ( ΑΙΝΗΑΣ ) με επικεφαλής τον Ερμή ( ΕΡΜΗΣ ) ,  μεταφέροντας  τον πατέρα του ( ΑΓΧΕΙΣΗΣ ) και τις  Penates , ενώ  κρατά απο τα χέρια τον αΑσκάνιο  ( ΑΣΚΑΝΙΟΣ ), η Κρέουσα ακολουθεί κλαμμένη.





















A l'extérieur de la porte, deux tombes : à droite celle d'Achille (ΑΧΙΛΛΕΩΣΣΗΜΑ) sur laquelle Néoptolème (ΝΕΟΠΤΟΛΕΜΟΣ) sacrifie Polyxène (ΠΟΛΥΞΕΝΗ), tandis qu'Ulysse (ΟΔΥΣΣΕΥΣ) reste assis à l'écart, Calchas (ΚΑΛΧΑΣ) près de lui.


A gauche, la tombe d'Hector (ΕΚΤΟΠΟΣ ΤΑΦΟΣ) dont la restitution est très mauvaise, le tumulus ayant été mal interprété. Autour d'elle sont groupés Talthybios (ΤΑΛΘΥΒΙΟΣ) le héraut, les captives troyennes (ΤΡΩΑΔΕΣ) Andromaque (ΑΝΔΡΟΜΑΧΗ), Cassandre (ΚΑΣΣΑΝΔΡΑ) et Hélénos (ΕΛΕΝΟΣ), assis sur les marches au pied de l'édifice. On voit une deuxième scène sur les marches de côté : Ulysse est venu dire à Hécube (ΕΚΑΒΗ), en compagnie de Polyxène (ΠΟΛΥΞΕΝΗ), Andromaque (ΑΝΔΡΟΜΑΧΗ) et d'Hélénos (ΕΛΕΝΟΣ), que la mort de Polyxène est décidée.
Αριστερά , το μνημείο του Εκτορα , που δεν φαίνεται πολύ καλά, γύρω από το οποίο είναι μαζεμένοι ο Ταλθύσιος, αιχμάλωτες Τρωάδεςς, η Ανδρομάχη, Κασσάνδρα, Ελενος, καθισμένος στα σκαλοπάδια ενός κτιρίου. Βλέπει κανείς τον Οδυσσέα να μιλά στην Εκάβη ότι ο θάνατος της Πολυξένης είναι αποφασισμένος.

En dessous des tombes, le rivage où les bateaux des Grecs (ΝΑΥΣΤΑΘΜΟΝ ΑΧΑΙΩΝ) sont tirés sur la grève ; à droite, le cap Sigée (ΣΕΙΓΑΙΟΝ) désigné par une colonne,
tandis qu'Enée embarque (ΑΠΟΠΛΟΥΣ ΑΙΝΗΟΥ) ; Anchise et les objets sacrés (ΑΓΧΙΣΗΣ ΚΑΙ ΤΑ ΙΕΡΑ) sont sur la passerelle, suivis par le pilote Misène (ΜΙΣΗΝΟΣ) avec son gouvernail.

Εδώ το κανάλι όπου τα πλοία των Αχαιών είναι παρατεταγμένα, ενώ φαίνεται και η απόβαση του Αινεία με όλα τα ιερά αντικείμενα συνοδευμένος από τον Μίσηνο και το πλήρωμα του.
L'Iliade occupe le haut et le côté de la table :(Η Ιλιάδα  βρίσκεται ψηλά και δίπλα του πίνακα)
A [Chant I] Sur la frise, (1) vers 10-21. La première scène, στίχοι 10-21  Ἀγαμέμνων, Χρύσης, Ἄποινα, montrant Chrysès agenouillé devant Agamemnon, n'existe plus sur cette table, mais a été préservée sur une autre tablette. Ραψ. Α πάνω στην ζωφόρο. Πρώτη σκηνή , Αγαμέμνων, Χρύσης, γονατισμένο μπροστά του  Αποινα
(2) vers 34-42, Ἱερὸν Ἀπόλλωνος Σμινθέως, Χρύσης, Chrysès offre un sacrifice à Apollon et prie pour la vengeance.  Στίχοι 34-42  Ο Χρύσης κάνει θυσία στον Απόλλωνα και παρακαλά για εκδίκηση.
(3) vers 43-52, Λοιμός. Apollon tire à l'arc sur les Grecs et leur envoie la peste. (4) vers 93, Κάλχας, Calchas, le devin, a la vision du dieu détruisant l'armée et recule, terrifié. στίχοι 43-52. Λοιμός, Ο Απόλλων τραβά το τόξο εναντίον των Ελλήνων και τους στέλνει την πανούκλα, Στιχ.93 Κάλχας, ο μάντης βλέπει το όραμα του θεού που καταστρέφει το στράτευμα και οπισθοχωρεί πανικόβλητος.
(5) vers 194, Ἀγαμέμνων, Νέστωρ, Ἀχιλλεύς, Ἀθηνᾶ. L'assemblée des Grecs. Achille se précipite pour tuer Agamemnon, mais Athéna le retient par les cheveux, tandis que Nestor maîtrise Agamemnon.  Στίχοι 194 Η συνέλευση των Ελλήνων. Αχιλλέας ορμά να σκοτώσει τον Αγαμέμνωνα, αλλά η Αθηνά τον κρατά από τα μαλλιά, ενώ ο Νέστωρας συγκρατεί τον Αγαμέμνωνα.
(6) vers 430-456, Ὀδυσσεὺς τὴν ἑκατόμβην τῷ θεῷ ἄγων Ἀπόλλωνι. Χρυσηίς. Ulysse apaise le dieu par une hécatombe (mal restituée en suovetaurilia romain) et rend sa fille à Chysès. (7) vers 497 sqq., Θέτις. Thétis sur l'Olympe (indiqué par un arc-en-ciel ?), implore Zeus pour son fils.
Les parties de B à K [Chants II à XII] se trouvent sur le fragment d'une table mentionné ci-dessus (cf. Jahn, loc. cit. Pl. 2, Engelmann-Anderson, l.c. fig. 3). Στίχοι 430-456 ο Οδυσσέας θυσιάζει την εκατόμβη στον Απόλλωνα και καθυσυχάζει τον θεό επιστρέφοντας την κόρη του Χρύση. Στίχοι 497 Η Θέτις πάνω στον Ολυμπο (φαίνεται το Ουράνιο τόξο) εκλιπαρεί τον Δία για τον γυιό της.



Ν [Chant XIII] en bas, (1) vers 567 sqq., Μηριόνης, Ἀκάμας, Mérion tue Acamas (mal restitué). (2) vers 363 sqq., Ἰδομενεύς, Ὀθριονεύς, Ἄσιος ; Idoménée se précipite pour tuer Othryonée, que soutient Asios ; (3) vers 541 sqq., Αἰνήας, Ἀφαρεύς. Enée poursuit Apharée.


Ξ [Chant XIV] (1) vers 463, Ἀρχέλοχος, Αἴας Λοκρός. Ajax lève l'épée pour frapper Archéloque venu à la rescousse de Satnios (omis dans la restitution). (2) Αἴας, Ποσειδῶν, Ἕκτωρ, Ἀπόλλων. Ajax et Hector combattent, respectivement aidés par Poséidon et Apollon, scène qui ne correspond que de manière générale au texte dont nous disposons.


Ο [Chant XV] Ἐπὶ ναυσὶ μάχη. La bataille près des nefs, avec les principaux combattants, Ajax armé de sa lance et Teucer de son arc, debout sur la poupe, tandis qu'Hector (Ἕκτωρ) lance une torche en direction du navire (vers 718). Caletor (Καλήτωρ) tué par Ajax gît aux pieds d'Hector. Hélénos, Clitos, Pâris et Enée (Ἕλενος, Κλίτος, Πάρις, Αἰνήας), en hauteur, tirent des flèches vers les navires.


Π [Chant XVI] (1) vers 130, Πάτροκ. Patrocle s'arme pour le combat. (2) Φοίνιξ, Διομήδης, Ἀχιλλεύς. Diomède et Phoenix vont rendre visite à Achille, scène qui ne figure pas dans l'Iliade. (3) vers 731, Πάτροκλος. Hector poursuit Patrocle.


Ρ [Chant XVII] (1) vers 125, Hector attaque Ajax, qui défend le cadavre de Patrocle. (2) vers 717, Ménélas et Mérion hissent le cadavre sur le char, aidés par deux hommes, probablement Automédon et Alcimédon. Ce n'est pas ce que dit Homère, pour qui Ménélas charge le cadavre sur son dos.


Σ [Chant XVIII] (1) vers 233, Ἀχιλλεύς, Πάτροκλος. Achille assis au pied du lit funéraire pleure sur Patrocle ; un enfant (Automedon) et une jeune fille l'accompagnent dans sa lamentation. (2) vers 367; Θέτις. Thétis et l'une de ses nymphes vont trouver Héphaistos. (3) vers 478, Ὁπλοποία, Ἥφαιστος. Héphaistos et trois Cyclopes forgent le bouclier.


Τ [Chant XIX] (1) vers 3, Θέτις, Ἀχιλλεύς, Φοίνιξ. Achille revêt l'armure apportée par Thétis. (2) vers 397, Ἀχιλλεύς Achille monte sur son char.


Υ.[Chant XX] (1) vers 318 sqq., Ποσιδῶν. Poséidon presse Enée de fuir. (2) Ἀχιλλεύς. Achille se rue avec son glaive sur un Troyen (peut-être Polydore, vers 407). (3) Hector (?) bat en retraite. (4) Groupe confus.
Φ [Chant XXI] (1) vers 114, Σκάμανδρος. Achille tue Lycaon sur les bords du Scamandre. (2) vers 284, Ποσιδῶν, Ἀχιλλεύς. Poséidon, un trident à la main, tire Achille des eaux du fleuve. (3) vers 606, Φρύγες. Les Troyens, poursuivis par Achille, refluent terrifiés vers les portes de la cité.


Χ [Chant XXII] (1) vers 35, Ἀχιλλεύς. Hector attend Achille près des portes. (2) vers 368, Ἕκτωρ, Ἀχιλλεύς. Achilles ôte le casque du cadavre d'Hector. (3) vers 395, Ἀχιλλεύς. Achille tire le cadavre d'Hector derrière son char jusqu'aux navires.


Ψ [Chant XXIII] (1) vers 165, Καῦσις Πατρόκλου. Le corps de Patrocle sur le bûcher funéraire qu'Achille est sur le point d'allumer. (2) line 287, Ἐπιτάφιος Ἀγων. Jeux funèbres : course de chars.


Ω [Chant XXIV] (1) vers 471 Ἀχιλλεύς, Πρίαμος, Ἕρμης. La tente d'Achille est indiquée par un rideau pendant des piliers. Priam est agenouillé aux pieds d'Achille. Phoenix assiste à la scène, alors que chez Homère il reste dehors. (2) Ἕκτωρ καὶ λύτρα Ἕκτωρος. Le cadavre d'Hector est placé sur le chariot, tandis que la rançon est portée dans la tente.
L'Ethiopide se trouve sur la base qui soutient les piliers.
(1) …ΚΗΣ. Achille tue Podarcès.
(2) Πενθεσίλεια, Ἀχιλλεύς. Achille tue Penthésilée.
(3) Ἀχιλλεύς, Θερσίτης. Achilles tue Thersite sur la tombe de Penthésilée.
(4) Ἀχιλλεύς, Μέμνων, Ἀντίλοχος. Achille tue Memnon, deriière lequel gît Antiloque, qui a sauvé la vie de son père Nestor au prix de la sienne, en recevant dans la poitrine la lance de Memnon.
(5) Ἀχιλλεύς, Αἴας. Achille tombe, blessé devant les Portes Scées, sous les murs de Troie ; Ajax le défend.
(6) Ὀδυσσεύς, Ἀχιλλέως σῶμα. Pendant qu'Ajax le couvre, Ulysse emporte le cadavre d'Achille loin du champ de bataille.
(7) Μοῦσα. La Muse (mal restituée, tournée vers la droite) pleure sur le sort d'Achille.
(8) Θέτις, Ἀχίλλ[ειον ?]. Thétis verse une libation sur la tombe d'Achille, près de laquelle se trouve une figure abîmée (son ombre ?).
(9) Αἴας μα[νιώ]δης. Ajax est assis sur une pierre, totalement abattu.
La Petite Iliade de Lesches, figure sur le registre inférieur de la base :
(1) Pâris tombe, atteint par la flèche de Philoctète. (2) Deux figures offrent un sacrifice sur un autel, peut-être Priam sanctifiant un accord avec Eurypyle, fils de Télèphe. (3) Ἐυρύπυλος, Νεοπτόλεμος. Néoptolème tue Eurypyle. (4) Ὀδυσσεύς, Διομήδης, Παλάς. Ulysse et Diomède emportent le Palladium.
(5) Δούρηος ἵππος, Τρώαδες καὶ Φρῦγες ἀνάγουσι τὸν ἵππον, Πρίαμος, Σίνων, Κασσάνδρα, Σκαιὰ πύλη. Le cheval est amené à l'intérieur de la ville de Troie. La scène correspond tout à fait à la description de Virgile (Enéide, II. 234-49). Les Troyens tirent l'énorme bête avec une haussière, conduits par Priam et accompagnés par des spectateurs en liesse. A côté de Priam, on délie les liens de Sinon. Cassandre, la seule à prévoir la catastrophe à venir, se tient devant la porte Scée, en proie à une transe d'horreur sacrée.
Il y a une fresque de Pompéi conservée au musée de Naples qui présente une scène presque identique à celle-ci (cf Ant. d. Ercolano, III., Pl. 40, Engelmann-Anderson, loc. cit. Od. fig. 33).

LA TABLE ILIAQUE




3 σχόλια:

  1. Ο ΠΙΝΑΚΑΣ ΤΗΣ ΙΛΙΑΔΟΣ
    Σκηνές από τα ομηρικά έπη και άλλα έπη εμφανίζονται στην ελληνική αγγειογραφία από τον έβδομο αιώνα τουλάχιστον , και δεν υπάρχει καμία έλλειψη των λογοτεχνικών στοιχείων που αποδεικνύουν ότι αυτά ήταν επίσης κοινά θέματα σε έργα τέχνης με την μέγιστη αξία .οπως , το Σεντούκι του Κύψελου π.ε . Ωστόσο, θα έπρεπε να περιμένουμε την Ελληνιστική περίοδο για να δούμε συχνά να εμφανίζονται επικές σκηνές ακολουθώντας το νήμα της ιστορίας , όπως και στην ποίηση . Μέχρι τότε , ο καλλιτέχνης ελάχιστα ενδιαφερόνταν για τη λογοτεχνική πηγή ή σειρά των επεισοδίων . Κατά την Ελληνιστική περίοδο συνέβαινε το αντίθετο , και γινόταν ένας εικονογράφος που ακολουθούσε με απόλυτη ακρίβεια τα ποιήματα .

    Ένας από τους πρώτους κύκλους των επικών έργων ζωγραφικής που έπρεπε να να πιστοποιηθεί είναι το μωσαϊκό σκάφος του Ηερωνα ( 248 π.Χ. ) , που εκπροσωπεί στο σύνολο του την Ιλιάδα . Ο ζωγράφος Theon ( ή μυστών ) ζωγράφισε τον Τρωικό Πόλεμο σε πολλούς πίνακες που στη συνέχεια μεταφέρθηκαν στη Ρώμη . Μια σειρά από τοιχογραφίες που ανακαλύφθηκαν σε ένα σπίτι στην Esquiline το 1848 δίνει μια καλή ιδέα για το τι θα μπορούσαν να είναι αυτά τα τέτοια έργα ζωγραφικής . Απεικονίζουν σκηνές από την ιστορία του Οδυσσέα που την διηγείται στον Αλκίνοο όπως περιγράφεται στην Οδύσσεια : Κίρκη , τους Κύκλωπες , τους Λαιστρυγόνες, η κάθοδος στον Άδη . Σκηνές με βάση αυτούς τους κύκλους ήταν επίσης πολύ δημοφιλείς και στόλιζαν κύπελλα απο μέταλλο ή κεραμικό . Πολλά «Ομηρικά κύπελλα " από κόκκινο βερνίκι της Σάμου ανακαλύφθηκαν και μελετήθηκαν από τον καθηγητή Robert ( 50tes Winckelmannsfestprogram 1890 , σ. . 1-96 , " Homerische Becher " ) . Είναι διακοσμημένα με σκηνές από την Ιλιάδα , την Οδύσσεια , Αιθιοπίδα Μικρή Ιλιάδα , Ιλίου Πέρσης και τον Θηβαϊκό κύκλο , με επιγραφές και τα ονόματα των ηρώων όπως τα παραθέτει ο ποιητής . Τέτοια έργα τέχνης , εμπνευσμένα από το λογοτεχνική μόδα της εποχής , ενέπνευσε στη λογοτεχνία από την αρχή. Όπως ο Βιργίλιος , οι εικόνες του Τρωικού Πολέμου που χρησιμοποιεί φαίνεται να βρίσκουν την προέλευσή τους σε τέτοια έργα ζωγραφικής παρά στη βιβλιογραφία . Όταν ο Αινείας επισκέπτεται το ναό της Ήρας στην Καρχηδόνα , " videt Iliacas πρώην pugnas ordine " , μια φράση που θα μπορούσε κάλλιστα να εφαρμοστεί για τον ίδιο τον ποιητή .

    ΑπάντησηΔιαγραφή
  2. Ο Πίνακας ILIAQUE έχει για τίτλο «ΤΡΩΙΚΟΣ» και προτείνει μια εγκυκλοπαιδική σειρά με σκηνές από τον Τρωικό Πόλεμο , βγαλμένες από την «Η καταστροφή της Τροίας» Στησίχορου ( ΙΛΙΟΥΠΕΡΣΙΣ ΚΑΤΑ ΣΤΗΣΙΧΟΡΟΝ ) , την «ΙΛΙΑΔΑ» του Ομήρου ( ΙΛΙΑΣ ΚΑΤΑ ΟΜΗΡΟΝ ) , η Arctinos Αιθιοπίδα της Μιλήτου ( ΑΙΘΙΟΠΙΣ ΚΑΤΑ ΑΡΚΤΙΝΟΝ ΤΟΝ ΜΙΛΗΣΙΟΝ ) , και η Μικρή Ιλιάδα Lesches Πύρρα ( ΙΛΙΑΣ Η ΜΙΚΡΑ ΛΕΓΟΜΕΝΗ ΚΑΤΑ ΛΕΣΧΗΝ ΠΥΡΡΑΙΟΝ ) .

    Έχει μια αρχιτεκτονική σύνθεση . Δύο πυλώνες ( το αριστερό είναι σπασμένο ) στέκονται σε μια βάση και αποτελούν ένα πλαίσιο για την καταστροφή της Τροίας . Πάνω σε μια ζωφόρο , σκηνές από την Ραψωδία Α της Ιλιάδος . Υπήρχαν σκηνές αριστερά από τις ραψωδίες Β και Η και τα άλλα δώδεκα βιβλία καταλαμβάνουν τη δεξιά πλευρά . Στο κέντρο σκηνές από την Αιθιοπίδα . Όλες αυτές οι σκηνές συνοδεύονται από επιγραφές με τα ονόματα των βασικών χαρακτήρων και τα κυριότεραεπεισόδια .

    Στον υπόλοιπο πυλώνα βρίσκεται μία περίληψη από τις ραψωδίες Η και τις επόμενες, εκτός από τις XIII , XIV και XV ., αρχίζοντας με « … οἱ δ’ Ἀχαιοὶ τ(ε)ῖχός τε καὶ τάφρον ποιοῦνται περὶ τὰς ναῦς. Ἀμφοτέρων δ’ αὐτῶν ἐξοπλισθέντων καὶ μάχην ἐν τῷ πεδίῳ συναψάντων οἱ Τρῶες εἰς τὸ τ(ε)ῖχος τοὺς Ἀχαιοὺς καταδιώκουσιν καὶ τὴν νύκτ’ ἐκείνην ἐπὶ ταῖς ναυσὶν ποιοῦνται τὴν ἔπαθλιν ..»
    Ο σπασμένος πυλώνας έδινε την περίληψη από τις προηγούμενς ραψωδίες, και μία επιγραφή στην βαση που στήριζε τον πυλώνα έδινε το όνομα του καλλιτέχνη.
    «ὦφίλεπαῖ,Θεο]δώρηονμάθετάξινὉμήρουὄφραδαεὶςπάσηςμέτρονἔχῃςσοφίας»

    "Apprends,cher enfant,l'arrangement d'Homère parThéodoros,pour que cette leçon te permette de prendre la mesure de toute sagesse» "Μάθε αγαπητό μου παιδί, την τακτοποίηση του Ομήρου από τον Θεόδωρο, ώστε αυτό το μάθημα να σου επιτρέψει να πάρεις το μέτρο όλης της Σοφίας"
    Ενα απόφθεγμα που θυμίζει τον Οράτιο να λέει για τον Όμηρο " Qui quid sit pulchrum, quid turpe, quid utile, quid non,planius ac melius Chrysippo et Crantore dicit.81 . « Αυτό που είναι ι όμορφο, είναι η βάση, τι είναι χρήσιμο και τι όχι? “
    πιο απλά, και καλύτερα από ό, τι Χρύσιππος και Κράντωρ dicit.81 Οράτιος, στη δεύτερη επιστολή του, λέει ότι έχει εκ νέου διαβάσει την Ιλιάδα. Σχολιάζει την επιδεξιότητα του Ομήρου στην απεικόνιση της καλής συμπεριφοράς και της κακής, τι είναι ωφέλιμο και τι είναι βλαβερό και ότι το έργο του Ομήρου παρουσιάζει ένα αξιοθαύμαστο ηθικό δίδαγμα αφού θα πρέπει να λάβει κανείς μεγάλη προσοχή για να ελέγχει τις σκέψεις τα λόγια και τις πράξεις κατά τη διάρκεια της ημέρας.


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  3. Δεν είναι εύκολο να πει με βεβαιότητα σε τι χρησίμευσε αυτόν ο πίνακας . Ισως για εκπαιδευτικούς σκοπούς , αλλά είναι τόσο μικρό μέγεθος που θα μπορούσε να χρησιμεύει μόνο για ένα παιδί κάθε φορά . Επιπλέον, αν και ημιτελής , είναι ένα έργο ποιότητας , με σκηνές αντιγραμμένες από πρωτότυπους διάσημους πίνακες , και φαίνεται υπερβολικά φιλόδοξο και πολύτιμ να αντέξουν στη σκληρή μεταχείριση μιας σχολικής χρήσης . Το πιθανότερο είναι ότι χρησιμοποιείται σαν διακοσμητικό πάνελ σε μια βιβλιοθήκη ή σε ένα ερμάριο . Σε αυτή την περίπτωση , πρόκειται για το αρχαιότερο παράδειγμα χρήσης δισκίων πλαισιώνεται τόσο διαδεδομένοι στο Μεσαίωνα , που απεικονίζαν σκηνές από τη Βίβλο και τους θρύλους , μιας διμορφωμένης μορφής ιδιωτικής ευλάβειας . Όπως μεσαιωνικά τρίπτυχα έχει μία αδιαμφισβήτητη σχέση με τις φωταγώγηση της ίδιας περιόδου , γεγονός που υποδηλώνει ένα είδος γκαλερί τέχνης από τις πιο διάσημες σκηνές από κλασικές παραστάσεις .

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